Des terroirs blancs riches et expressifs
Certaines régions sont particulièrement réputées pour leurs vins blancs. La Bourgogne, évidemment, avec ses chardonnays mythiques, de Chablis à Meursault. La Loire, avec ses sauvignons racés, ses chenins tendus ou moelleux, ses muscadets iodés. L’Alsace, qui produit presque exclusivement du blanc, est un terrain de jeu fantastique pour le riesling, le pinot gris, le gewurztraminer.
Le Sud de la France offre aussi de belles surprises, avec des cépages plus méridionaux, adaptés à la chaleur. Le Languedoc, le Roussillon, la Provence proposent des blancs plus ronds, parfois plus gourmands, mais toujours équilibrés. Même dans le Sud-Ouest, la Savoie ou le Jura, on trouve des pépites : petits domaines, cépages autochtones, élevages maîtrisés. C’est un univers à explorer sans a priori, car les grands vins blancs ne viennent pas uniquement des appellations célèbres.
Quand boire du vin blanc : plus de limites
Il est temps de sortir le vin blanc de sa case apéro. Bien sûr, il s’y prête merveilleusement bien. Un verre de blanc sec et frais ouvre l’appétit, réveille les papilles, rafraîchit les esprits. Mais il peut aussi être l’allié idéal du repas complet. Un blanc minéral avec une entrée à base de poisson cru. Un blanc gras pour accompagner une volaille en sauce. Un moelleux avec du bleu. Un vin oxydatif avec une tarte aux noix.
Tout est question d’accords, de température de service, et d’envie. Certains blancs se bonifient en carafe, d’autres gagnent à être dégustés bien frais, mais pas glacés. Le blanc s’adapte, il joue avec les contrastes, il se fond dans les plats ou s’en détache, selon ce que l’on recherche. Et il est aussi parfait en toute simplicité : pour une soirée légère, un pique-nique, un apéritif au soleil.